jeudi 31 juillet 2008

Vacances d'été - On vacation

Je serai en vacances jusqu'au 18 août dans cette charmante ville de la méditerranée qu'est Toulon. Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager sa description par Jean Cocteau, même si hélas les choses ont bien changées depuis la fin de la conscription. Rendez-nous nos hordes de matelots à pompon !

I am on vacation until august the 18th in this lovely town of Toulon on the French Rivieria I want to share with you the description of Toulon by Jean Cocteau, although unfortunatly the mood changed since the end of conscription in France. Please give us back our hordes of seaman wearing red pompon hat !



Livre Blanc

"Il serait fastidieux de décrire cette charmante Sodome où le feu du ciel tombe sans frapper sous la forme d'un soleil câlin. Le soir, une indulgence encore plus douce inonde la ville et, comme à Naples, comme à Venise, une foule de fête populaire tourne sur les places ornées de fontaines, de boutiques clinquantes, de marchands de gaufres, de camelots. De tous les coins du monde, les hommes épris de beauté masculine viennent admirer les marins qui flânent seuls ou par groupes, répondent aux œillades par un sourire et ne refusent jamais l'offre d'amour. Un sel nocturne transforme le bagnard le plus brutal, le Breton le plus frustre, le Corse le plus farouche en ces grandes filles décolletées, déhanchées, fleuries, qui aiment la danse et conduisent leur danseur, sans la moindre gêne, dans les hôtels borgnes du port."

Jean Cocteau - 1928

The white book

"It would be tedious to describe this charming Sodom where the fire of the sky falls without knocking in the form of a tender sun. In the evening, a sweeter indulgence floods the city and, as in Naples, as in Venice, a crowd of popular parties performs on squares decorated with fountains, flashy shops, waffles merchants, street peddlers. From all corners of the world, men loving masculine beauty come to admire sailors who wander alone or in groups, replied to glances with a smile and never refuse the offer of love. A nocturne salt shifts the most rough convict, the most simple-minded Breton, the most fierce Corsican in these tall, decollete, lopsided, flowery girls who like dance and lead their dancer, without the slightest embarrassment, to the port brothels."*


dimanche 27 juillet 2008

Journal

"Nu, il est admirable d'aisance ; c'est vêtu qu'il parait gêné. Dans ses vêtements d'ouvrier, à peine le reconnaissais-je. Sans doute aussi doit-il à l'habitude de la nudité l'éclat mat et égal de sa chair. Sa peau, partout, est blonde et duveteuse[...]"

André Gide - 1902



Diary

"Naked, he is admirable of ease but when dressed, he appears embarrassed. In his worker clothes, I hardly recognize him. Undoubtidly, the habit of nudit provides him a matt and equal shine of his flesh. His skin, everywhere, is blonde and downy."*

samedi 26 juillet 2008

Carmina

"Pedicabo ego vos et irrumabo,
Aureli pathice et cinaede Furi."

Gaius Valerius Catullus - 60 BC



Carmen

"Je vous sodomiserai et je vous la ferai sucer,
Aurélius le mignon et Furius le pédé."

"I'll bugger you and stuff your gobs,
Aurelius Kink and Poofter Furius."

Texte complet / Full text

vendredi 25 juillet 2008

Liber spectaculorum

"Vna lavamur : aspicit nihil sursum,
sed spectat oculis devorantibus draucos
nec otiosis mentulas videt labris."

Marcus Valerius Martialis - 80




Les Epigrammes

"Nous nous lavons ensemble : il ne lève jamais son regard,
mais il contemple en les dévorant des yeux les pédés,
et regarde leurs bites sans remuer les lèvres."

Epigrams

"We wash together: he lowers his eyes,
but he gazes longingly at the queers,
and looks at their dicks without moving lips"

Le condamné à mort

"Colle ton corps ravi contre le mien qui meurt
D'enculer la plus tendre et douce des fripouilles.
En soupesant charmé tes rondes, blondes couilles,
Mon vit de marbre noir t'enfile jusqu'au cœur."


Jean Genet - 1942




The Man Condemned To Death

"Stick your enraptured body to mine
which dies from buggering
the softest sweetest scoundrel
in weighing in wonder your round blond balls
my cock of black marble pierces you
to the heart. "

Texte complet / Full text

jeudi 24 juillet 2008

Συμπόσιον

"Μετέθηκέ τε οὖν οὕτω αὐτῶν εἰς τὸ πρόσθεν καὶ διὰ τούτων τὴν γένεσιν ἐν ἀλλήλοις ἐποίησε, διὰ τοῦἄρρενος ἐν τῷ θήλει, τῶνδε ἕνεκα, ἵνα ἐν τῇ συμπλοκῇ ἅμα μὲν εἰ ἀνὴρ γυναικὶ ἐντύχοι, γεννῷεν καὶίγνοιτο τὸ γένος, ἅμα δ εἰ καὶ ἄρρην ἄρρενι, πλησμονὴν γοῦν γίγνοιτο τῆς συνουσίας καὶ διαπαύοιντο καὶ ἐπὶ τὰ ἔργα τρέποιντο καὶ τοῦ ἄλλου βίου ἐπιμελοῖντο. ἔστι δὴ οὖν ἐκ τόσου ὁ ἔρως ἔμφυτος ἀλλήλων τοῖς ἀνθρώποις καὶ τῆς ἀρχαίας φύσεως συναγωγεὺς καὶ ἐπιχειρῶν ποιῆσαι ἓν ἐκ δυοῖν καὶἰάσασθαι τὴν φύσιν τὴν ἀνθρωπίνην. ὅσοι δὲ ἄρρενος τμῆμά εἰσι, τὰ ἄρρενα διώκουσι, καὶ τέως μὲν ἂν παῖδες ὦσιν, ἅτε τεμάχια ὄντα τοῦ ἄρρενος, φιλοῦσι τοὺς ἄνδρας καὶ χαίρουσι συγκατακείμενοι καὶένοι τοῖς ἀνδράσι, καί εἰσιν οὗτοι βέλτιστοι τῶν παίδων καὶ μειρακίων, ἅτε ἀνδρειότατοι ὄντες φύσει"

ΠΛΑΤΩΝ (Plato) - 375 BC



Le Banquet

"Alors si l'union se trouvait avoir lieu entre l'homme et la femme, des enfants en étaient le fruit, et, si le mâle venait à s'unir au mâle, la satiété les séparait bientôt, et les renvoyait à leurs travaux et aux autres soins de la vie. De là vient l'amour que nous avons naturellement les uns pour les autres : il nous ramène à notre nature primitive, il fait tout pour réunir les deux moitiés et pour nous rétablir dans notre ancienne perfection. Chacun de nous n'est donc qu'une moitié d'homme qui a été séparée de son tout de la même manière qu'on coupe une sole en deux [...]. De même, les hommes qui proviennent de la séparation des hommes primitifs recherchent le sexe masculin. Tant qu'ils sont jeunes, ils aiment les hommes : ils se plaisent à coucher avec eux et à être dans leurs bras : ils sont les premiers parmi les adolescents et les adultes, comme étant d'une nature beaucoup plus mâle."


Symposium

"And after the transposition the male generated in the female in order that by the mutual embraces of man and woman they might breed, and the race might continue; or if man came to man they might be satisfied, and rest, and go their ways to the business of life: so ancient is the desire of one another which is implanted in us, reuniting our original nature, making one of two, and healing the state of man. Each of us when separated, having one side only, like a flat fish, is but the indenture of a man, and he is always looking for his other half [...]. But they who are a section of the male follow the male, and while they are young, being slices of the original man, they hang about men and embrace them, and they are themselves the best of boys and youths, because they have the most manly nature."

lundi 21 juillet 2008

I'm the boy

"I'm the boy that can enjoy invisibility
I'm the boy le garçon qui a le don d'invisibilité

Ombre parmi les ombres
Des nocturnes torrides
Je me perds dans le nombre
Pour atteindre au sordide

I'm the boy that can enjoy invisibility
I'm the boy le garçon qui a le don d'invisibilité

Masque parmi les masques
Tragiques ou d'amertume
Le cuir noir et les casques
Scintillant sous la lune

I'm the boy that can enjoy invisibility
I'm the boy le garçon qui a le don d'invisibilité

Âme parmi les âmes
Fébriles dans leurs angoisses
Lorsque brille une lame
Ou un regard salace

I'm the boy that can enjoy invisibility
I'm the boy le garçon qui a le don d'invisibilité

Homme parmi les hommes
Dans le noir ou l'ivoire
Recherchant les symptômes
D'orgasmes illusoires

I'm the boy that can enjoy invisibility
I'm the boy le garçon qui a le don d'invisibilité

Putain parmi les putes
J'enfonce dans la fange
Où s'étreignent les brutes
Et se saignent les anges

I'm the boy that can enjoy invisibility
I'm the boy le garçon qui a le don d'invisibilité
"

Serge Gainsbourg - 1984



I'm the boy

"I'm the boy that can enjoy invisibility
I'm the boy le garçon qui a le don d'invisibilité

Shadow among the shadows
Of the torrid nights
I lose myself in crowds
To achieve the sordid

I'm the boy that can enjoy invisibility
I'm the boy le garçon qui a le don d'invisibilité

Mask among the masks
Tragic or bitter
The black leather and the helmets
Sparkling under the moon

I'm the boy that can enjoy invisibility
I'm the boy le garçon qui a le don d'invisibilité

Soul among the souls
Feverish in their anguishes
When shines a blade
Or a salacious gaze

I'm the boy that can enjoy invisibility
I'm the boy le garçon qui a le don d'invisibilité

Man among men
In black or ivory
Looking for symptoms
Of illusory climax

I'm the boy that can enjoy invisibility
I'm the boy le garçon qui a le don d'invisibilité

Hooker among the whores
I sink in the muck
Where hug the brute
And bleed themselves the angels

I'm the boy that can enjoy invisibility
I'm the boy le garçon qui a le don d'invisibilité
"*

dimanche 20 juillet 2008

Si le grain ne meurt

"Mais, saisissant la main qu’il me tendait, je le fis rouler à terre. Son rire aussitôt reparut. Il ne s’impatienta pas longtemps aux nœuds compliqués des lacets qui lui tenaient lieu de ceinture ; sortant de sa poche un petit poignard, il en trancha d’un coup l’embrouillement. Le vêtement tomba ; il rejeta au loin sa veste, et se dressa nu comme un dieu. Un instant il tendit vers le ciel ses bras grêles, puis, en riant, se laissa tomber contre moi. Son corps était peut-être brûlant, mais parut à mes mains aussi rafraîchissant que l’ombre. Que le sable était beau ! Dans la splendeur adorable du soir, de quels rayons se vêtait ma joie !… "

André Gide - 1926



If it die

"But, seizing the hand that he lended me, I made him roll on the ground. His laugh immediately reappeared. He did not get impatient for long with the complicated knots of the laces which he used in place of belt; taking out of his pocket a small dagger he cut trough the all. The garment fell; he rejected off his jacket, and drew naked as a god. One moment he shot his slender arm skyward, then laughing, dropped against me. His body was certainly burning, but appeared in my hands as refreshing as the shadows. What lovely the sand was! In the splendour of a lovely evening, my joy was bejeweled with such rays!…"*

Les 120 journées de Sodome

"Ici Durcet, que ce récit venait d'enflammer, voulut, comme le vieil abbé, sucer le trou d'un cul, mais non pas celui d'une fille. Il appelle Hyacinthe: c'était celui de tous qui lui plaisait le plus. Il le place, il baise le cul, il branle le vit, il gamahuche"

Marquis de Sade - 1785



120 days of Sodom

"And now Durcet, whom the story had inflammed, like the old priest was moved to suck some asshole or other, but would not have a girl's. He called for Hyacynthe, who of them all pleased him the most. He place the little chap, kissed his ass, frigged his prock and sucked it"

samedi 19 juillet 2008

Satyricon

"Sed non fuit contentus iteratione ephebus plenae maturitatis et annis ad patiendum gestientibus. Itaque excitavit me sopitum et: "Numquid vis?" inquit. Et non plane iam molestum erat munus. Vtcunque igitur inter anhelitus sudoresque tritus, quod voluerat accepit, rursusque in somnum decidi gaudio lassus. Interposita minus hora pungere me manu coepit et dicere: "Quare non facimus?"".

Petronius - circa 60



Le Satyricon

"Mais l'éphèbe ne se satisfit pas d'une simple répétition : il était en pleine fleur de l'âge et ne brulait que du désir de se prêter au plaisir. Ainsi m'éveilla-t-il dans mon sommeil et : "tu ne veux plus rien ?" me dit-il. Le présent n'était certes pas encore tout à fait dépourvu de charmes. Aussi, me démenant, soupirant et suant, je lui donnait ce qu'il voulait, et je me laissais de nouveau tomber dans le sommeil, brisé de plaisir. Moins d'une heure plus tard, le voici qui me pique avec le doigt et me dit : "pourquoi ne le faisons-nous plus ?""

The Satyricon

"But the stripling was not satisfied with only one repetition, all ripe for love as he was and just at the time of life for passive enjoyment. So he woke me up from my slumbers, and, 'Anything you'd like, eh?' said he. Nor was I, so far, indisposed to accept his offer. So working him the best ever I could, to the accompaniment of much panting and perspiration, I gave him what he wanted, and then dropped asleep again, worn out with pleasure. Less than an hour had passed before he started pinching me and asking, 'Eh! why are we not at work?'"


mercredi 16 juillet 2008

Le Livre blanc

"Un matin d'août, je rôdais dans le parc avec une carabine chargée d'amorces et, jouant au chasseur, dissimulé derrière une haie, je guettais le passage d'un animal, lorsque je vis de ma cachette un jeune garçon de ferme conduire à la baignade un cheval de labour. Afin d'entrer dans l'eau et sachant qu'au bout ne s'aventurait jamais personne, il chevauchait tout nu et faisait s'ébrouer le cheval à quelques mètres de moi. Le hâle de sa figure, son cou, ses bras, ses pieds, contrastant avec avec la peau blanche, me rappelait les marrons d'Inde qui jaillissent de leurs cosse, mais ces taches n'était pas seules. Une autre attirait mes regards, au milieu de laquelle une énigme se détachait dans ses moindres détails."

Jean Cocteau - 1928


The white book

"On a morning of August, I lurked in the park with a rifle loaded with caps, and playing the hunter, hidden behind a hedge, I watched out the passign of an animal, when I saw from my hideout a young farm boy leading a workhorse to bathing. To enter the water and knowing that no one ever venture at the end, he rode naked and made the horse wash a few metres from me. The tan on his face, neck, arms, feet, contrasting with the white skin, reminded me of chestnuts when emerging from their pod, but these dapples were not alone. Another catch my glances, in the middle of which an enigma distinguinshed itself in its smallest details."*



mardi 15 juillet 2008

Tristes tropiques

"Les Nambikwara résolvent aussi le problème d'autre manière : par les relations homosexuelles qu'ils appellent poétiquement : tamindige kihandige, c'est-à-dire "l'amour-mensonge". Ces relations sont fréquentes entre jeunes gens et se déroulent avec une publicité plus grande que les relations normales."

Claude Lévis-Strauss - 1955



A World on the Wane

"Nambikwara also solve the problem in other ways: by homosexual relationships which they call poetically: tamindige kihandige, ie" love-lies ". These relationships are common among young people and take place with an advertisement bigger than the normal relations. "*



lundi 14 juillet 2008

Les Mauvais Anges

"La salive de Gérard avait une fraicheur d'eau, mais son baiser la rendait brûlante. D'une voix tellement basse que je dus le lui faire répéter, il me dit : "tu es beau." Mon regard lui répondit combien je l'admirais : ce furent nos seuls serments d'amour."

Eric Jourdan - 1955




The evil angels

"The saliva of Gerard was as fresh as water, but his kiss made it burning. In a voice so low that I had him repeat, he said: 'You are beautiful'. My eyes told him how much I admired him: these were our own and unique oaths of love."*

Der Tod in Venedig

"Sein honigfarbenes Haar schmiegte sich in Ringeln an die Schlaefen und in den Nacken, die Sonne erleuchtete den Flaum des oberen Rueckgrates, die feine Zeichnung der Rippen, das Gleichmass der Brust traten durch die knappe Umhuellung des Rumpfes hervor, seine Achselhoehlen waren noch glatt wie bei einer Statue, seine Kniekehlen glaenzten, und ihr blaeuliches Geaeder liess seinen Koerper wie aus klarerem Stoffe gebildet erscheinen."

Thomas Mann - 1912




La Mort à Venise

"Sa chevelure ambrée glissait en boucle carressantes sur ses tempes et le long de sa nuque ; le soleil faisait briller le duvet entre ses omoplates ; le dessin délicat des côtes, la symétrie de la poitrine apparaissaient à travers la peau collée au thorax ; les aisselles étaient encore lisses comme celle d'une statue, le creux des jarrets luisant et traversé d'un réseau de veines bleuâtres auprès desquelles le reste du corps semblait fait d'une matière plus lumineuse encore."


Death in Venice

"His honey-colored locks caressed his temples and the nape, the Sun illuminated the fluff of his upper spine, the finely drawn rips, the symmetry of the breasts was accentuated by his tight-fitting bathing suit, his armpits were still bare as in a statue, the hollows of his knees were shining, and their blue maze of veins made the entire body seem to be fashioned from some translucent substance."



De uita duodecim Caesarum libri

"Pudicitiae neque suae neque alienae pepercit. M. Lepidum, Mnesterem pantomimum, quosdam obsides dilexisse fertur commercio mutui stupri. alerius Catullus, consulari familia iuuenis, stupratum a se ac latera sibi contubernio eius defessa etiam uociferatus est."

C. Suetoni Tranquilli - 121




Vie des douzes Césars - Caligula

"Il n'eut aucun souci de sa pudeur ni de celle d'autrui ; et il passe pour avoir aimé d'un amour infâme M. Lépidus, le pantomime Mnester et quelques otages. Valérius Catullus, fils d'un consulaire, lui reprocha tout haut d'avoir abusé de sa jeunesse jusqu'à lui fatiguer les flancs."


The Twelve Caesars - Caligula

"He respected neither his own chastity nor that of anyone else. He is said to have had unnatural relations with Marcus Lepidus, the pantomimic actor Mnester, and certain hostages. Valerius Catullus, a young man of a consular family, publicly proclaimed that he had violated the emperor and worn himself out in commerce with him."

Notre-Dame-des-Fleurs

"Gabriel avait acquis une telle virtuosité qu'il pouvait, tout en restant immobile lui-même, donner à sa verge un frémissement comparable à celui d'un cheval qui s'indigne. Il força avec sa rage habituel et ressentit si intensément sa puissance qu'il - avec sa gorge et son nez - hennit de victoire, si impétueusement que Divine crut que Gabriel de tout son corps de centaure la pénétrait ; elle s'évanouit d'amour comme une nymphe dans l'arbre."

Jean Genet - 1948




Our Lady of the Flowers

"Gabriel had acquired such virtuosity that he was able, though remaining motionless himself, to make his tool quiver like a shying horse. He forced with his usual fury and felt his potency so intensely that—with his nose and throat—he whinnied with victory, so impetuously that Divine thought he was penetrating her with his whole centaur body. She swooned with love like a nymph in a tree."

Pompes funèbres

"- Suce ou je tire.
Je le dis sur un tel ton qu'il suça. Mon corps était collé au sien. De ma main libre je caressai ses fesses.
- Ça doit te faire bander puisque tu aimes ça.
Délicatement je m'arrangeai pour glisser ma main à sa braguette que j'ouvris. Sa queue était molle. Je la caressai, je la triturai. Peu à peu elle s'émut et grossit un peu sans pourtant atteindre cette rigidité que je suis fier de provoquer s'il me plaît.
- Suce encore. Allez, suce, jusqu'à ce qu'il décharge."

Jean Genet - 1953




Funeral rites

"- Suck or I shoot.
I said it on such a tone that he sucked. My body was press against his. With my free hand I strocked his buttocks.
- This should give you a hard-on because you love it.
Delicately I managed to glide my hand in his fly that I opened. His dick was soft. I strocked, I pummeled. Gradually it moved and grow a little without yet reaching this rigidity that I am proud to aroused if it pleases me.
- Suck. Come on, suck, up to it fires. "*

Pompes funèbres

"Il dit dans un sanglot presque :
- Tu ne m'auras pas ! Non tu ne m'auras pas ! Tu ne me défonces pas ! alors que dans un bond il s'empalait lui-même profondément. [...]
Tout le membre y passa et les fesses de Riton touchèrent le ventre chaud d'Erik. Ce fut le grand bonheur pour l'un et pour l'autre et un grand désarroi car ce bonheur était atteint. "

Jean Genet - 1953




Funeral rites

"He said almost sobbing :
- You will not get me! No you will not get me! You do not fucked me! while in one leap he became impaled deeply. [...]
All the didk went in and Riton's buttocks touched the hot belly of Erik. This was the great happiness for one and another and a great confusion because this happiness was achieved."*