samedi 7 février 2009

The Wild Boys

" "Bend over Johny" ... the boy picked up a tin of Vaseline and slowly with a calm intent expression rubbed it on his cock ... "Bend over Johny and spread ass" ... feeling the eyes and fingers on his rectum ass hairs spread the slow penetration ..."

William S. Burroughs - 1969


Les garçons sauvages

" "Penche-toi Johny..." Le môme ramasse le pot de vaseline et doucement mais avec une ferme intention il enduit sa bite... "Johny penché doit écarter ses fesses"... sentant les doigts et les yeux sur son rectum les poils du cul s'écartent comme un rideau et lente pénétration... "

samedi 20 décembre 2008

Sonnet LVII

"Being your slave, what should I do but tend
Upon the hours and times of your desire?
I have no precious time* at all to spend,
Nor services to do, till you require.
Nor dare I chide the world-without-end hour
Whilst I, my sovereign, watch the clock for you,
Nor think the bitterness of absence sour
When you have bid your servant once adieu;
Nor dare I question with my jealous thought
Where you may be, or your affairs suppose,
But, like a sad slave, stay and think of nought
Save, where you are how happy you make those.
So true a fool is love that in your will,
Though you do any thing, he thinks no ill."

William Shakespeare - 1609



Sonnet 57

"Étant votre serf, ai-je autre chose à faire qu’à attendre les heures et les moments de votre caprice ? Je n’ai pas de temps précieux à dépenser, pas de service à faire, jusqu’à ce que vous les réclamiez.
Et je n’ose pas gronder l’heure qui n’en finit pas, quand, ô mon souverain, je regarde l’horloge en vous espérant, et je n’accuse pas les amertumes de l’acre absence, quand une fois vous avez dit adieu à votre serviteur.
Et je n’ose demander à ma pensée jalouse où vous pouvez être et où vos affaires vous supposent. Mais, comme un triste serf, j’attends et ne pense rien, sinon comme vous rendez heureux ceux avec qui vous êtes.
Si fou est mon amour que dans ce qui vous plaît, quoi que vous fassiez, il ne voit rien de mal."


dimanche 21 septembre 2008

Epigrammaton libri

"Dantem vina tuum quotiens aspeximus Hyllum,
Lumine nos, Afer, turbidiore notas.
Quod, rogo, quod scelus est, mollem spectare ministrum?
Aspicimus solem, sidera, templa, deos.
Avertam vultus, tamquam mihi pocula Gorgon
Porrigat atque oculos oraque nostra petat?
Trux erat Alcides, et Hylan spectare licebat;
Ludere Mercurio cum Ganymede licet.
Si non vis teneros spectet conviva ministros,
Phineas invites, Afer, et Oedipodas."

Marcus Valerius Martialis - 80



Epigrammes

"S'il m'arrive de regarder ton Hyllus quand il me verse à boire, tu me lances aussitôt, Afer, un coup d'œil inquiet. Est-ce un crime, je te le demande, est-ce un crime de regarder cet aimable serviteur ? On regarde bien le soleil, les astres, les temples et les dieux. Détournerai-je la tête, me cacherai-je les yeux et le visage, comme si c'était la Gorgone qui me tendît la coupe ? Alcide était d'humeur farouche, mais il souffrait qu'on regardât Hylas. Mercure n'a-t-il pas la permission de jouer avec Ganymède ? Si tu ne veux pas, Afer, que tes convives regardent tes esclaves ; n'invite chez toi que des Phinées et des OEdipes."


Epigrams

"Whenever I glance at your Hyllus as he pours out my wine, Afer, you fix upon me an eye full of mistrust. What harm is there, I ask, in admiring a pretty attendant? We gaze at the sun, the stars, the temples, the gods. Am I to turn away my head and hide my eyes and countenance, as though a Gorgon were handing me the cups? Alcides was severe; yet he permitted Hylas to be looked at; and Mercury is allowed to play with Ganymede. If you do not wish your guests, Afer, to look at your youthful attendants, you should invite only such as Phineus and Oedipus.."

mardi 16 septembre 2008

Eclogen

"Formosum pastor Corydon ardebat Alexin,
delicias domini, nec quid speraret habebat.
tantum inter densas, umbrosa cacumina, fagos
adsidue ueniebat. ibi haec incondita solus
montibus et siluis studio iactabat inani;
'O crudelis Alexi, nihil mea carmina curas?
nil nostri miserere? mori me denique cogis?"

Publius Vergilius Maro - 39 BC



Les Bucoliques

"Le berger Corydon brûlait pour le bel Alexis, les délices de son maître, et il n'avait pas ce qu'il espérait. Seulement il venait tous les jours sous les cimes ombreuses des hêtres épais; là, seul, sans art, il jetait aux monts, aux forêts cette plainte perdue : "O cruel Alexis, tu dédaignes mes chants, tu n'es point touché de ma peine; à la fin, tu me feras mourir."

The Ecloges

"The shepherd Corydon with love was fired
For fair Alexis, his own master's joy:
No room for hope had he, yet, none the less,
The thick-leaved shadowy-soaring beech-tree grove
Still would he haunt, and there alone, as thus,
To woods and hills pour forth his artless strains.
"Cruel Alexis, heed you naught my songs?
Have you no pity? you'll drive me to my death. "

lundi 15 septembre 2008

Mille et tre

"Mes amants n’appartiennent pas aux classes riches :
Ce sont des ouvriers faubouriens ou ruraux,
Leurs quinze et leurs vingt ans sans apprêts sont mal chiches
De force assez brutale et de procédés gros.

Je les goûte en habits de travail, cotte et veste ;
Ils ne sentent pas l’ambre et fleurent de santé
Pure et simple ; leur marche un peu lourde, va preste
Pourtant, car jeune, et grave en l’élasticité ;

Leurs yeux francs et matois crépitent de malice
Cordiale et des mots naïvement rusés
Partent non sans un gai juron qui les épice
De leur bouche bien fraîche aux solides baisers ;

Leur pine vigoureuse et leurs fesses joyeuses
Réjouissent la nuit et ma queue et mon cul ;
Sous la lampe et le petit jour, leurs chairs joyeuses
Ressuscitent mon désir las, jamais vaincu.[...]"

Paul Verlaine - 1891


Mille et tre

"My loves do not belong to the rich classes:
These are workers or rural suburbans,
Their fifteen and twenty years without affectations are evil chick
Of rather brute force and rough behaviours.

I taste them in work clothes, coat and jacket;
They do not smell amber but smell health
Pure and simple, their moves a bit heavy goes swift
Nevertheless, because young and serious in elasticity;

Their eyes frank and sly crackle with cordial
Malice and words naively cunning
Are shout not without a gay oath spicing them
From their fresh mouths full of solid kisses;

Their strong dick and happy buttocks
Celebrate the night and my cock and my ass;
Under the lamp and the dawn, their happy flesh
Raised my tired desire, never defeated.[...]"*

dimanche 14 septembre 2008

Journal du voleur

"Un autre de mes amants orne de rubans sa toison intime. Un autre a tressé pour la tête de noeud de son ami, minuscule, une couronne de pâquerettes. Avec ferveur un culte phallique se célèbre en chambre, derrière le rideau des braguettes boutonnées. Si, profitant du trouble, une imagination foisonnante s'en empare quelles fêtes, où seront conviés les végétaux, les animaux, se dérouleront et d'elles, au-dessus d'elles, quelle spirutalité ! Moi, dans les poils de Java j'arrange les plumes qui s'échappent la nuit de l'oreiller crévé. Le mots couilles est une rondeur dans ma bouche."

Jean Genet - 1949


The thief's Journal

"One of my other lovers adorns his bush with ribbons. Another once wove a tiny wreath of daisies for the tip of his friend's prick. A phallic cult is zealously celebrated in private, behind the curtain of buttoned flies. If a rich imagination, availing itself of the disorder, should turn it to account, just imagine the revels—to which plants and animals will be invited—that will ensue and the spirituality that will emanate from them and above them! I arrange in Java's bush the feathers that escape at night from the crushed pillow. The word balls is a roundness in my mouth."

vendredi 5 septembre 2008

Récidive

"Le beau brun à dix sept ans, ça doit être très gros, très gonflé, très gluant, ça doit bousiller mes boyaux quand il s’enfonce et quand on est sur le ventre le sang descend dans le ventre et la bite devient encore plus large, plus longue et plus dure, il faudrait qu’il m’encule doucement, oui, et en crachant beaucoup de salive..."

Tony Duvert - 1967




Seconde offence

"The handsome brown guy at seventeen years old, it must be very big, very swollen, very slimy, it must bust my guts when he is entering and when we were on the stomach the blood get down to the stomach and the dick becomes even larger, longer and harder, it should fuck my arse slowly, yes, while spiting a lot of saliva..."*