"Un matin d'août, je rôdais dans le parc avec une carabine chargée d'amorces et, jouant au chasseur, dissimulé derrière une haie, je guettais le passage d'un animal, lorsque je vis de ma cachette un jeune garçon de ferme conduire à la baignade un cheval de labour. Afin d'entrer dans l'eau et sachant qu'au bout ne s'aventurait jamais personne, il chevauchait tout nu et faisait s'ébrouer le cheval à quelques mètres de moi. Le hâle de sa figure, son cou, ses bras, ses pieds, contrastant avec avec la peau blanche, me rappelait les marrons d'Inde qui jaillissent de leurs cosse, mais ces taches n'était pas seules. Une autre attirait mes regards, au milieu de laquelle une énigme se détachait dans ses moindres détails."
Jean Cocteau - 1928
The white book
"On a morning of August, I lurked in the park with a rifle loaded with caps, and playing the hunter, hidden behind a hedge, I watched out the passign of an animal, when I saw from my hideout a young farm boy leading a workhorse to bathing. To enter the water and knowing that no one ever venture at the end, he rode naked and made the horse wash a few metres from me. The tan on his face, neck, arms, feet, contrasting with the white skin, reminded me of chestnuts when emerging from their pod, but these dapples were not alone. Another catch my glances, in the middle of which an enigma distinguinshed itself in its smallest details."*
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